1. Contexte
La survenue de la COVID;19 a montré la faiblesse de notre chaîne d'approvisionnement en médicaments et produits de santé dont plus de 90% sont importés. Mais elle a aussi remis au-devant de la scène la vision du Chef de l'Etat de développer l'industrie pharmaceutique locale et de faire de Dakar un hub médical (Plan Sénégal Emergent). Le PAP2A qui a résulté de la revue du PSE traduit l'orientation pour le Sénégal d'assurer la souveraineté pharmaceutique et sanitaire souhaitée par le Chef de l'Etat.

Pour donner corps à la souveraineté pharmaceutique, les différents départements ministériels ci-après se sont mis à la réflexion et ont mené des études et travaux ayant permis de structurer la relance de l'Industrie pharmaceutique. Le MSAS a élaboré une stratégie de relance dont les trois axes ont orienté sa structuration: le renforcement du cadre législatif et réglementaire de la pharmacie, la création d'un cadre incitatif pour l'investissement et la recherche & développement autour des médicaments issus de nos plantes médicinales. Avec le concours du Ministère de l'Economie, du Plan et de la Coopération, du Ministère du Développement Industriel, des Petites et Moyennes Industries et la participation de plus d'une centaine d'acteurs représentant le secteur privé pharmaceutique, la profession, l'administration, les institutions financières et les universitaires, le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent a coordonné un atelier intensif qui a permis d'articuler le projet de relance autour de trois maillons essentiels :
1. Distribution: faire du Sénégal un hub logistique sous régional en 2035 ;
2. Production: satisfaire 20% de la demande nationale en 2025, 30% en 2030 et
50% en 2035 ;
3. Recherche & Développement : valoriser industriellement 10 résultats de la recherche en 2030; développer des API et des médicaments galéniques en
2035-
Sur l'axe gouvernance, le portage attendu devrait bénéficier ...