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Sénégal: Marché, Environnement, Opportunités

Le Sénégal connait une bonne croissance, qui devrait se maintenir avec les grands projets en cours et l'exploitation future de ressources.


Si tous les secteurs de l’économie ont tiré la croissance en 2018, celle-ci a surtout bénéficié de trois moteurs principaux : l’agriculture, boostée par des programmes de soutien, la demande extérieure, robuste, et les grands investissements d’infrastructure entrepris dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE).

Présentation du pays
Nom officiel : République du Sénégal
Nature du régime : République
Chef de l’Etat : Macky Sall, Président de la République (02/04/2012)

Données géographiques
Superficie : 196 722 km²
Capitale : Dakar
Villes principales : Thiès, Kaolack, Ziguinchor, Saint-Louis, Touba
Langue(s) officielle(s) : Français
Langue(s) courante(s) : Wolof, Diola, Malinké, Pular, Sérère et Soninké
Monnaie : Franc CFA
Fête nationale : 4 avril (indépendance)

Indicateurs économiques
Taux de croissance du PIB réel (1) : 2019 : 7,02 % (estim.) ; 2018 : 7,03 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2017) (2) : 3 360
Source : (1) FMI (2) Banque mondiale.

Commerce extérieur
Échanges de marchandises (2018, Mds EUR, évolution sur 2017) :
Export : 2,519 (+11,29 %)
Import : 5,934 (+10,17 %)

Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché)
1 – France 14,67%
2 – Chine 12,41 %
3 – Nigeria 9,99 %
4 – Inde 5,55 %
5 – Pays-Bas 5 %

(Exportations françaises 2018: 0,820 Md EUR, +8,17 %)
Source : IHS Markit Global Trade Atlas.

Données économiques
PIB (2017) : 16,37 Mds $
PIB par habitant (2017) : 1 033 $
Taux de croissance : 6.5 % en 2015, 6,6% en 2016, 7,2% en 2017
Taux d’inflation : 2% en 2016 (Banque Mondiale)
Principaux clients (2015) : Mali, Suisse, Inde, Côte d’Ivoire (GTA-GTIS)
Principaux fournisseurs (2015) : France, Nigéria, Chine, Inde (GTA-GTIS)

Situation économique
Ces perspectives favorables sont confirmées par le FMI, qui pointe toutefois le poids du service de la dette, qui devrait absorber 30 % des recettes de l’État en 2017 (24 % en 2014).
La dette publique a, en effet, explosé, passant de 46,9 % du PIB en 2013 à 61,1 % du PIB en 2017. Pour une croissance pérenne et durable, le FMI prône l’augmentation des investissements privés, le soutien des PME et la mise en place d’une zone économique spéciale (ZES).

Le pays a gagné sept places au classement Doing Business 2018, se situant juste derrière la Côte d’Ivoire, à la 140e place sur 190.

Dans le projet de loi de Finances pour 2018, le budget est en hausse de 10 % à 3 709 milliards (Mds) F CFA*. Il fait encore la part belle aux investissements publics qui augmentent de 9,3 % à 1 339,5 Mds F CFA, mais aussi aux secteurs sociaux, dont le Programme national des Bourses de sécurité familiale, avec 1 161 Mds F CFA.
La croissance est projetée à 7 % et le déficit public anticipé à -3,5 % du PIB.

Le Sénégal est la deuxième économie en Afrique de l’Ouest francophone derrière la Côte d’Ivoire. Les problèmes d’emploi, de coût de la vie, de qualité des services publics, de fourniture et de coût de l’électricité et d’approvisionnement en eau restent les préoccupations premières des Sénégalais.

Le secteur primaire (15% du PIB, 50% de la population active) demeure particulièrement exposé aux aléas climatiques et à la volatilité des cours mondiaux des matières premières. Les autorités souhaitent développer l’activité agricole le long du fleuve Sénégal qui abrite déjà la culture de la canne à sucre, en vue d’accroître la production de riz pour devenir autosuffisantes et d’intensifier les cultures maraichères destinées à la consommation nationale ou à l’exportation.

Le secteur secondaire (21% du PIB) repose essentiellement sur les mines d’or, les phosphates, le ciment, l’agroalimentaire et le BTP. Les récentes découvertes de champs pétrolifères et gaziers devraient accroître ce pourcentage dans un futur proche.

Les activités tertiaires (64% du PIB, service public inclus pour 20%), au sein desquelles les télécommunications occupent une place prépondérante, restent fortement dominées par le secteur informel.


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